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Fabrice
Vanagar dit l’araignée sur sa pelle
ma
devise : marcher au pas en dehors des rangs
Je cultive le bon
sens, l’optimisme, l’épicurisme, l’idéalisme, l’éloquence, l’excentricité,
l’intégrité, l’honorabilité et la mégalomanie spirituelle.
Comme dirait un de mes
amis « je n’ai jamais vu un barjot aussi équilibré ».
Je suis né comme mon
père spirituel Sacha Guitry un 21 février d’un père cheminot fin manuel et
d’une excellente mère au foyer ; tous deux férus d’art (passion familiale)
qui m’a permis de suivre sereinement des études musicales classiques, dix ans à
côtoyer les meilleurs : Bach, Beethoven, Mozart et les autres...
Comme je ne pouvais
pas apprendre le piano, faute de finances, je me suis replié sur la flûte baroque
puis, plus tard, sur le saxophone, sans regret d’ailleurs…
A 14 ans, en
parallèle, j’incorporais une harmonie de
vétérans, auprès de ces septuagénaires qui riaient devant les difficultés du
solfège, j’ai découvert le plaisir du big band en jouant la musique noire
américaine de l’entre-deux-guerres et les comédies musicales de Broadway.
A 16 ans, raclant les
fonds de tiroirs, je me suis payé un
semblant de guitare ; poussé par le désir d’avoir mieux, j’ai quitté l’école à 17 ans pour travailler
à l’usine. Mais à 18, l’envie de
réaliser de folles prouesses avec cet instrument m’a emmené parfaire mon
éducation de guitariste en Angleterre ; un choix très bénéfique car j’en
ai profité pour ajouter la basse et la batterie à mes connaissances.
A mon retour, on
m’invita à me faire raser la tête pendant un an, le service militaire qu’ils
appelaient ça ; mais comme à cette époque je m’épanouissais dans plusieurs
groupes de rock, je fis passer ma première solde dans l’achat d’une perruque
des plus ridicules qui se dégradait de concert en concert, faisant passer les
poux de l’été à l’hiver.
Dans les années 80, le
synthé était à la mode et je me suis retrouvé derrière un clavier à fricoter en
pleine parité avec les blanches et les noires, une charmante façon de faire
entrer le piano dans mon répertoire. Par la suite s’enchaînèrent la flûte
traversière, la clarinette et le chant.
Au début des années
90, après quelques travaux rémunérés auprès d’insipides baveux du show
business, je me suis mis à conjuguer la
musique symphonique avec le rock ; j’ai coloré toutes
mes compositions d’extravagantes
orchestrations. Dans le métier du spectacle, ce travail pharaonique,
apprécié
par les battants, m’est apparu franchement critiqué par les fainéants
(difficile d'évoquer la jalousie mais il me semble que...) A partir
de là, sauf pour le classique, musiques de
films et divers, tout le répertoire s'est retrouvé sous l'étiquette
"NAGAKANAYA" (en collaboration jusqu’en 2018
avec l’auteure interprète Céreyna.) Aujourd'hui, les idées pullulent,
les projets se bousculent. je ne suis pas sûr que ma demande de
rallonge d'un bon siècle de vie me soit accordée alors, je vous laisse
car j'ai à calmer une manifestation de lettres et notes qui réclament
d'être portées en feuilles.
Mes vibrations.
compositeur : Beethoven,
groupe de rock : Queen, chanteur : Meat Loaf, chanson :
As time goes by, musique de film : Conan le barbare, comédie
musicale : Singing in the rain, danseur : Baryshnikov,
chef d’orchestre : Bruno Walter, film : Vertigo,
acteur : Gabin, réalisateur : John Ford, dessin
animé : princesse Mononoké, culte : Star wars,
mythique : Moby dick, pièce de théâtre : Henry V,
roman : A l’ouest rien de nouveau, écrivain : James joyce,
poème : Tu seras un homme mon fils, tableau : le
radeau de la Méduse, statue : le Persée de Cellini, objet
d’art : le masque de Toutankhamon, monument : Versailles,
ville : New york, idéaliste : Lawrence d’Arabie, femme :
Eleanor Roosevelt, homme : Winston Churchill, humaniste :
Gandhi, événement : les JO, sportif : Mohamed Ali,
animal : Chien, cheval, chat, etc…
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